Poète ! René Guy Cadou 

(Triple CD paru en novembre 2016)

 

Voilà bientôt plus de trente ans que ce projet vivait dans un coin de ma tête,
un coin de mon cœur et un gros classeur bleu dans mes affaires.
Voici venue pour moi l'heure de rendre hommage à ce petit prince de la poésie,
à ce compagnon fidèle des bons et mauvais jours,
à ce merveilleux trouvère de la « langue bleue »,
René Guy Cadou ,
né en 1920 à Sainte Reine de Bretagne et mort à Louisfert, tout juste âgé de 31 ans.

Plus d'une quarantaine de poèmes dits ou que j'ai mis en musique,
extraits de« Poésie la vie entière » chez Seghers.

Poèmes illustrés de pièces de J.S. Bach avec Clara Saussac au piano Stenway
s'il vous plaît !
Chansons arrangées par Philippe Soulié.
Trriple cd ! (2 Cadou + 1 Surprise !)
Dans le livret des textes signés Jacques Bertin, Jean Lavoué, Luc Vidal.

« C'est bien toi

Je ne t'ai jamais vu et je te reconnais

Tu es celui que j'attendais

Prends la lampe

Appuie-toi sur mon bras

Il n'y a pas de rampe

Monte encore plus haut

Tu sais

On n'est jamais trop près du ciel »

( in Morte saison-1940)

 

Pour le commander 

 

__________

 

Echos reçus à propos de l'album « Poète René Guy Cadou »

Merveille des merveilles, tu me fais du bien avec ton Cadou, avec ton Bach, ta voix d’enfant, d’oiseau, d’ange, d'ogre et de vieillard, tes inventivités musicales, ton accueil des sons de la nature, de la poésie et des mots qui chantent dedans.
Les fantaisies, les légèretés et les profondeurs de ce disque trois fois sain m’enchantent !
Je t’embrasse, tiens ! Véronique. P (Rhône-Alpes)

« Le tombeau de Cadou », voilà comment on pourrait titrer, à la manière du XVIIIe siècle, cet hommage poétique et musical au poète de Louisfert. En tout cas, c’est un monument ! Et que l’on visite grâce à toi, ô Philippe, avec ferveur et reconnaissance. C’est un bonheur total que de feuilleter en t’écoutant les pages que tu as choisies dans « Poésie la vie entière ». Et de relire ensuite avec une égale gourmandise celles que tu as laissées de côté… Jacques.B (Provence)

Cher Philippe ces bijoux , y compris graphiques, d'émotion...Vous faites pleurer au moins 393 personnes. Merci! Nathalie. F (Pays de Loire)

Grand merci pour ce merveilleux album... Écoutant ces mots et cette musique, tous les compagnons poètes et trouvères qui nous ont au fil des saisons entraînés dans leur ronde : Julos Beaucarne, Léo Ferré, Jacques Bertin, Anne Sylvestre, Luc Bérimont, Jacques Douai et tant d'autres se sont invités chez moi avec vous et l'ami Cadou et c'était une vraie fête! Jacques.D (Sud Bretagne)

On a tous, fiché dans le coeur, un 30 mai, vers 10h. Maternité, naissance, décès, de l'infini sur l'infini d'une partita de l'alpha à l'oméga. Tout est dit... Merci. Frédéric. A (Grand Est)

Consacrer un triple album à Cadou pouvait paraître une gageure mais dès la première écoute, c'est le choc, nous sommes complètement chavirés par l'intensité du chant de Forcioli qui se fond corps et âme dans l'univers du poète.

L'émotion est telle que Cadou nous parle dans une intimité déchirante. Toute la vie du poète se déroule à notre oreille avec ses souffrances, ses épreuves, son amour pour Hélène, la guerre, la maladie, l'amitié, l'enfance, la contemplation de la nature, le chant des oiseaux mais aussi ce goût pour la vie simple loin de la capitale. La symbiose du chanteur et de l'auteur est totale.

Les notes de Bach sous les doigts de la touchante Clara Saussac, les grandes orgues, les cloches, les contrebasses, les discrets claviers, le cymbalum, les flûtes, l'accordéon soulignent avec une infinie délicatesse la traversée de la vie de l'enchanteur de Louisfert.

L'âme blessée de Cadou, sa quête de beauté et d'humanité font de lui un poète parfaitement actuel dont l'oeuvre nous est absolument nécessaire en ces temps de bruit et de fureur.

Forcioli signe là un petit chef-d'oeuvre, un disque habité d'où se détache la quête mystique du poète qui apprivoise peu à peu sa propre disparition avec une lucidité déchirante tout en tendant les bras vers le ciel ; «  On n'est jamais trop près du ciel… Tout sera joie… et les enfants feront des rondes pour tenter les gamins du ciel... » Daniel. L(Pays basque)

Cher monsieur

Merci pour ce cd. Je n'ai pas aimé votre mot « produit » même entre guillemets, « œuvre » serait bien meilleur.

Je connaissais ce nom de Cadou rencontré autrefois dans des recueils de poésies pour les enfants, mais c'est tout. Je ne vais pas acheter le livre car je ne lis jamais de poésie. J'aime qu'on me lise, dise, chante les textes. J'ai découvert cela dans ma jeunesse grâce aux spectacles et vinyles de Jean-Marc Tennberg que j'écoute encore de temps en temps.J'ai beaucoup aimé votre « mise en atmosphère » des textes, vos interprétations et j'aime votre voix. Ne riez pas, c'est comme ça ! L'écoute du cd3 permet de retrouver un état d'âme plus normal.

Grand merci à cette jeune pianiste. Félicitations aussi pour la présentation et les textes du livret. Très intéressant…

Françoise. Q (Normandie)

Ah ! A quel beau, riche et émouvant voyage tu nous convies cher Philippe, en musique, en mots et en sons. On emprunte le chemin que tu nous ouvres avec Cadou, d'abord tout doucement, pudiquement et on se laisse entraîner, pieds nus sur la terre et tête dans le ciel et les étoiles, de plus en plus loin, de plus en plus fort, de plus en plus « au coeur », vers le mystère de la vie, de la mort, de l'univers.

Cadou, Forcioli, un compagnonnage vraiment réussi ! Merci à toi ainsi qu'à tes collaborateurs…

Edmée. S (Suisse)

René Guy Cadou, je l'avais découvert lors de mon épreuve écrite du Bac de Français en 1975… il ne m'avait pas porté chance à l'époque c'était à Nantes… Max Jacob, c'est le nom de la rue où nous habitions au début de notre mariage à Quimper… Je me suis laissé bercée par ta voix et puis accrochée par le texte... Bravo et merci !

Guylène. C (Ile de la Réunion)

Merci Philippe pour cet album sur ce Cadou que je ne connaissais pas. Il s'agit d'un hommage à l'auteur d'une présentation impeccable rehaussé d'un remarquable accompagnement musical. Je ne saurai donc que plagier celui qui a dit qu'il n'est de grand parmi les hommes que le prêtre, le poète et le soldat que vous représentez tous à la fois dans votre « production artisanale ».

Philippe. P (Corse)

Grand merci pour ce merveilleux coffret que j'écoute « en boucle » à chacun de mes déplacements en voiture. Quelle découverte ! Votre musique et votre voix ont bel et bien servi ce grand poète qui nous fait aimer la vie, la vraie vie pour ce qu'elle est : profonde, légère, aérienne, douce et tragique à la fois. Que de tendresse et de consolation sous les doigts de Clara Saussac ! La musique de Bach répond de manière ineffable, dans sa divine humilité, aux poignantes souffrances de l'Enfant René. (Il vous remercie dans le ciel!).

A écouter et réécouter ce bel ouvrage, on se prend à aimer la création, les vieilles gens, les enfants, la « terrible douleur d'homme » et jusqu'  « aux bêtes qui ont froid... ».

A quand une visite sur les terres du poète Cadou ?

Christophe. L (Bretagne)

Quelle merveille ce coffret. Tous nos sens en sont réjouis : d'abord tenir sous les doigts ce carton soyeux, et découvrir des yeux, textes et photos éclairants. Puis l'oreille plonge dans cette véritable « mise en scène sonore » avec cette large palette d'instruments et de sons, tu nous amène d'emblée au coeur du Poète et des lieux qui l'évoquent. J'aime l'enrichissement musical des titres déjà connus de nous. Et Bach si judicieux à chaque « plage » ! Comme vous avez soigné la fluidité entre les ambiances, une évidence... Ta voix donne une telle présence magnifique à ces textes, qu'ayant relu mon Cadou, j'ai trouvé les mots écrits plus ardus, sans la chaleur qui les éveille. On te sent si proche de lui qu'avec tes accents d'une infinie tendresse, tu nous en délivre toute la beauté et l'élévation.

Je mesure à quel point ta propre poésie lui est sœur et que vous partagez la confiance par la Foi ; j'en ressens les élans de compassion, de profonde humanité (chez lui avec une telle maturité!). L'écoute de cet album me procure un enchantement et une émotion telles que parfois montent des larmes, surtout lorsque vous avez marié notes et mots à ravir…

Pour tout le travail accompli, bravo aux  « artisans » de si bel ouvrage !

Florence. D (Occitanie)

Si tu savais l'émotion qui m'étreint à l'écoute de ce magnifique hommage à Cadou !

Tout est là ! La musique, la nature que l'on peut voir, les odeurs, les atmosphères. Ta voix qui le dit si bien avec tant de coeur et de sensibilité ! Bach le grand qui va si bien et qui a toute sa place dans ce coffret. A cette écoute, je nourris mon âme, moments de bonheur et de gratitude…

Christiane. D.R (Suisse)

Quel orchestration somptueuse qui sublime Cadou. Merci pour ce chant d'amour.

Joseph. T. (Bretagne)

Cher poète et diseur

Quelle joie de recevoir ce jour les cd tant attendus. Déjà les mots, les douces phrases de Cadou s'égrennent dans la pièce où les dernières lueurs du jour s'attardent.

J'ai connu adolescente, le poète grâce à un texte que ma prof de français nous fit étudier. Je me souviens, c'était un texte ronéoté, écrit en bleu-vert...Le temps a passé et pendant des décennies, je n'avais plus en mémoire que le premier vers : « Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires... » et puis à l'occasion d'un rangement du grenier de la maison de mes parents, je suis tombée sur un dossier scolaire où, bien plié, scorie d'une vie lycéenne lointaine, je dépliais la feuille dont l'encre ternie me chanta pourtant le poème tout entier.

Ce fut un bel instant d'émotion et de plaisir, ce poème m'attendait dans l'ombre. Et ce texte, ce chant d'amour si beau, je l'ai recopié maintes fois pour le donner à lire à ceux que j'aime. J'ai gardé le précieux papier, ne me résolvant pas à le jeter dans le feu. Bien sûr, j'ai depuis dégusté d'autres poème de Cadou en ouvrant ça et là ses livres.

Merci pour toute cette création. J'imagine aisément le plaisir partagé avec tous ceux et celles qui ont contribué à la réalisation de votre œuvre. Salut et fraternité.

Marie-Claire. B (Alpes de lumière)

Ce qui me prend l'oreille (équivalent de ce qui « saute aux yeux ») c'est ce sentiment de la différence. Ce que j'entends, c'est une balade, au gré de la fantaisie d'un homme qui va son chemin, non pas, droit devant lui car il « ballade » -je crois que le mot « baladin » lui va de mieux en mieux, de plus en plus: un baladin est un homme libre, à la différence d'ailleurs de beaucoup de libertins qui se baladent piètrement sur les ondes du siècle. Voilà, oui, la différence.

En deux disques -et non en deux coups de cuillères à pot- nous avons l'impression d'être devenus familiers de ce René Guy Cadou, d'appartenir, un peu, à sa famille, comme invités. Bref de le connaître vraiment mieux. On entre dans son univers, dans son univers « entier » par la porte ouverte, que nous ouvre généreusement, passionnément, fidèlement Philippe Forcioli. Il y a de la passion, entre ces deux hommes et leur proximité saute aux yeux lorsqu'on a pu écouter, éberlué ces textes.

Les textes lus sont magnifiques et j'aime cette alternance de poèmes mis en musique et de textes plus « dépouillés », lus à la musique d'une voix qui les a tant inhalés, ingérés, digérés, qu'ils sont comme des cailloux sûrs, sur un chemin de vérité. Simples. Tout simplement.

J'aime cette simplicité. C'est certainement elle qui marque la différence. Dès le premier coup de cloche on est ailleurs ! La cloche, Bach, « c'est bien toi... » et c'est parti.

C'est un disque qui s'écoute dans un casque. Dans l'intimité de son oreille. On éteint les voisins, le haut, le bas, le temps qui passe. Poésie, l'instant entier, « des fleurs sur le chemin », Bach...une alchimie.

Béatrice. DP (Paris)

Salut

Je connaissais quelques textes de Cadou, via Pierre Seghers et son anthologie contemporaine (livre de chevet durant plus de 30 ans) mais n'avais pas été plus loin. J'en ai profité pour lire d'autres poèmes et me plonger dans cet univers spirituel et végétal, que de beauté et profondeur !

Souvent mis en musique par d'autres talentueux collègues : Môrice Benin, Michelle Bernard, Marc Robine et j'en passe...j'étais curieux de découvrir ton interprétation.

Elle est à ton image, généreuse et multiforme.

Tu as su dire avec talent et conviction des textes et poèmes qui appartiennent pleinement à notre patrimoine poétique. Je songe à « Mon enfance est à tout le monde », prose à la simplicité somptueuse qui dit le moment choc, l'émotion brute probablement genèse de toute l'oeuvre du poète. Certains poèmes coulent par ta parole et se poursuivent dans la spiritualité de Bach venant en point d'orgue enluminer la réflexion.

Nous sentons aussi à mille détails, cette proximité spirituelle entre vos deux démarches où la foi s'affirme tranquille et quotidienne dans sa continuité terrienne.

La mise en musique est particulièrement réussie, chaque chanson impose une cohérence entre texte et ambiance sonore, JM. Fouché et P. Soulié ont posé des couleurs à la fois justes et originales, la thérémine et la tenora (instruments que je ne connaissais pas) habillent de manière totalement appropriée certains titres.

J'ai particulièrement aimé : air triste et connu – Lettre à des amis perdus - -Saint Antoine, une rengaine dont tu as le secret – Art poétique, belle rencontre entre recherche musicale et poétique – Prière d'insérer, très jolie mélodie qui se termine en polka insolite.

Puisqu'il faut être juste et critique jusqu'au bout, j'aurai une réserve à t'adresser : la musique de « l'auberge des 4 routes » m'a irrésistiblement fait penser au début de « La complainte de la Butte » ; est-ce voulu ou rencontre fortuite ?

Quant au troisième cd consacré à Bach, tu offres à ton public une valeur sûre, défendue talentueusement par Clara Saussac. Là encore une marque de générosité rare et qui te fait honneur.

En tout cas tu as fait œuvre pie en te mettant au service d'un poète glorifiant les chemins de traverse et qui mérite d'être chanté par vertu, joie, justice et amour.

Un grand bravo pour ton courage et ton talent.

Avec mon accolade, mon admiration et mon amitié.

Bernard. C (Paris)

Moi j'aime cette ne nouvelle orchestration de Louisfert !

Jérôme. C (Washington)

Bonjour Monsieur,
excusez-moi de vous déranger. J'ai eu la chance de me voir offrir il y a peu l'ensemble de trois disques qui comprend les poèmes de Cadou que vous interprétez et les pièces de Bach jouées par Clara Saussac. Quel magnifique moment de bonheur! Grand merci à vous, pour cette musique et cette poésie que vous portez. Je voudrais aussi noter la grande qualité de prise de son et à ce propos, plus précisément, je me demandais sur quel piano joue Clara Saussac? Bravo à elle aussi, bien sûr, c'est un enchantement.
Pouvez-vous me renseigner sur le piano, cela n'est pas indiqué dans la notice?
merci et bonne journée à vous,
Eric. S (Bretagne)

Cher Philippe, Si j’ai mis tant de temps à répondre à ton envoi de Cd c’est que j’en ai d’abord passé pas mal à écouter cette somme et que je suis allé faire un tour à Lisbonne entre temps.

Au niveau de la production, c’est sans doute ce que tu as fait de mieux depuis que tu enregistres. Les arrangeurs avec lesquels tu as travaillé sur ce projet sont vraiment des as : sobres et efficaces. Les instrumentistes sont souvent étonnants, particulièrement la « petite  Clara ». Et puis cet instrument rare : la thérémine ???

De René Guy Cadou, je ne connaissais que « Art poétique » que tu chantais déjà au début des années 80 et que je prenais au premier degré. J’en sais un peu plus aujourd’hui : « j’écris pour des oreilles poilues … » « la poésie est inutile comme la pluie », c’était un peu du Forcioli avant l’heure

J’ai beaucoup de mal à lire de la poésie mais j’aime bien en entendre. Ton interprétation des textes est vraiment convaincante au point de faire entrer tout ça dans mes pauvres oreilles (poilues ?...). J’ai beaucoup rigolé en t’imaginant imiter un curé. Merci à toi !

Gilbert. M (Provence)

Voilà, Philippe, mon avis sur le coffret Cadou que j'ai écouté la première fois avec gourmandise puis avec de plus en plus de réticence.

Je suis partagée. Ce coffret forme un ensemble très réussi dans l'alternance et l'articulation des textes chantés, lus et la musique. J'aime le choix des instruments, la façon dont tu as mis en musique les textes, le timbre de ta voix, les pauses de silence.

Mais voilà, je n'aime pas le choix des poèmes -à part quelques-uns- au point d'avoir pensé que Cadou n'avait écrit que des poèmes où il exprime, maladroitement, sa foi naïve. J'ai vu que ce n'était pas le cas, c'est donc ton choix. Ils passent lorsqu'ils sont chantés, mais je n'aime pas ta diction que je trouve plate et doloriste: on dirait un prêche, cette façon particulière de parler qu'a le clergé catholique pour s'adresser à ses « moutons ». Mais je trouve en même temps que l'ensemble est un miracle d'équilibre, de fluidité, d'harmonie entre voix, instruments, sons et délicatesse de Bach.

Espérant ne pas t'avoir blessé, je m'en vais lire quelques poèmes de Rabindranath Tagore, où la païenne, la mécréante que je suis, trouve à vibrer.

Amicalement

Anne. H (Région centre)

Cher Monsieur,

Non une thèse ni une carte, mais deux clichés du pays où je demeure afin de répondre à votre invitation à partager un écho...J'achève l'écoute de votre hommage à René Guy Cadou et l'interprétation des oeuvres de JS Bach par Clara Saussac. Une merveille !

Je fréquente Poésie la vie entière depuis plus de quarante ans et si la voix de René Guy m'est familière, elle prend chair avec suavité dans votre bouche. On devine que vous avez le goût des mots du poète de Sainte-Reine de Bretagne et de Louisfert et surtout que mieux que quiconque vous savez en faire surgir la mélodie.

Oui, vraiment, un régal ! Merci encore de nous donner à aimer Cadou et son chant inimitable.

Portez-vous bien.

Jean-Pierre. B (Bretagne)

 

Merci à vous Philippe pour les poétiques cadeaux qui sont bien arrivés, dans leur coffret blanc, bleu et or.

Mr Cadou doit être heureux là où il est ! Vous « marchez » dans ses mots comme s'ils étaient vôtres. Vous êtes, non pas « celui qui entre par hasard » mais celui qui est déjà dedans depuis bien longtemps. C'est bien votre langue à vous, celle qui touche l'âme, qui se relie au beau, celle de la douceur, de la tendresse, de la mélancolie, de la sensualité.

Vous libérez les mots de l'encre des pages des livres, vous les déposez dans vos chansons, avec votre musique pour qu'ils s'envolent haut et loin. Ce sont des noces d'amour entre ses vers et votre voix, et la magie de votre voix. Voilà donc comment le temps ordinaire peut faire pause…

J'ai beaucoup aimé aussi le cd Bach de Clara ! Tout cela coule comme l'amour, vivant comme une rivière corse ! Pour moi aussi Bach est une source de joie, de paix.

Je vous embrasse, feuille d'or d'automne, ciel blanc de ce jour, bleu de la poésie.

Marylène. M (Corse)

Bonjour

De l'association Cadou-Bach-Forcioli résulte un mélange détonnant. Merci encore pour ce petit joyau, ce diamant brut qui nous a vraiment beaucoup touchés et enchantés.

Comme l'écrit Gabriel Ringlet, « la poésie n'est pas quelque chose de plus dans notre vie, une option, un vernis, une culture, un « au-dessus ». Non ! Elle est un « en-dedans ». Et un en-dedans qui vient à mon secours, qui me soigne et peut me guérir même si je vais mourir ».

Encore mille mercis.

Christian. G (sud Bretagne)

Salut

Quel travail tu as fait là ! Musique sur les poèmes devenus chansons, arrangements, musique de fond pour les poèmes déclamés, de la belle ouvrage qui a dû te mobiliser quelques années.L'ami Cadou ne se laisse pas approcher à mains nues. J'en veux pour preuve « Le portrait fidèle » que j'ai eu envie de chanter dès que je l'ai entendu -accords trouvés en un rien de temps et paroles apprises le temps d'un aller-retour en voiture à Grenoble-. Mais pour le texte, alors là une énigme complète :

« Mais qui dessine dans les vitres

Cet arbre pareil au lilas

Dont le fût généalogique

Ensanglanté de graffiti

N'est rien que la photographie

Mise en relief par Véronique ? »

Je pensais à ce texte de France Léa dans lequel elle raconte qu'une des belles dames du quartier avait employé le mot « fallacieusement » devant sa pauvre maman qui n'avait jamais dû entendre ce mot de toute sa vie ; je cite France :  « alors là, maman ne pouvait pas s'en sortir ! »…

Hé bien, « le fût généalogique » et « mise en relief par Véronique », je pense que bon nombre d'auditeurs, moi compris, ne pouvaient pas s'en sortir !...Il pousse un peu Cadou !

Pour anecdote, j'avais lu dans une revue consacrée à Brassens de quelles façons, de jeunes et de moins jeunes auditeurs comprenaient parfois de travers des paroles en raison d'un vocabulaire inconnu ou de la diction. Des exemples étaient donnés :

- « ...Pour aller au céleste empire » (in Le grand Pan) était compris comme « pour aller hausser l'estampire » où le mot « estampire » était donc inventé.

- ,,, qui épousa contre son âme un triste bigot » (in J'ai perdu la tramontane) qui avait été compris comme « un triste bicot » à une époque sans doute où ce mot était plus utilisé et comme Brassens chante bas cette partie, le/g/ est facilement pris pour un/K/.

Moi, dans « Le portrait fidèle » j'avais retenu « ...et monte à boire ! » au lieu de «  ...aimant à boire ». Je chantais sans trop comprendre quand F. est allé vérifier tout cela. Quand j'apprends une chanson en me concentrant sur la musique et les accords-guitare, les paroles deviennent secondaires !

J'ai beaucoup aimé Cadou quand il raconte la lettre reçue d'un critique littéraire et la jeune fille qui s'exclame « Une vache ! Une vraie vache !» et tu n'as pas ton pareil pour nous faire vivre cette ingénue voyant le bovin dans son parc.

J'ai redécouvert « Louisfert » avec le nouvel arrangement. Toujours un peu décontenancé devant la nouveauté quand on connaît la version d'origine depuis plus de dix ans -et je la chante souvent bien qu'elle monte bien haut pour moi- mais ça elle me plaît bien…

Donc cher ami poète, je passe de bons moments dans ma voiture à écouter en boucle les 2 cd et quand je me lasse des textes, je passe à Bach et à la belle sélection de ta jeune pianiste.

Une interrogation, une seule : je connaissais « La fleur rouge » dans la version -tronquée d'ailleurs- chantée par Jacques Douai. Et je découvre ta musique qui m'a déconcerté car évidemment elle donne au texte une approche différente de celle, beaucoup plus dans le -trop grand- sérieux d'une époque où poésie mise en musique était synonyme de sérieux quasi scolaire. Il faut s'habituer et se résoudre à ne plus avoir la mélodie de Douai en tête. Là où il a vu sérieux et « gravitude », tu auras vu la joie d'un amoureux…Voilà. 2016 s'en va doucement avec Trump que l'on devine ami de la poésie au pouvoir…

Il n'est pas sûr qu'un ami de la poésie soit élu chez nous en 2017…

A bientôt l'ami !

Jean-Pierre. G (Rhône-Alpes)

Coucou Monsieur 

C'est un grand bonheur de découvrir ces nouveaux albums. Grand grand merci ! 

Orchestration  superbe, riche  et très nouvelle  autant pour les chansons qu'on connaît et réécoute autrement, que celles qu'on découvre avec joie : Bravo !  Des textes, ces poésies et interprétations magnifiques, touchants, bouleversants, parfois grave et étrangement d'actualité.  J'aime cette dimension du spirituel; nous oublions si souvent de s'en remettre à Dieu.

Très très beau travail Monsieur Forcioli ! Y doit être vachement heureux et touché le Cadou !!

J'ai adoré L'étrange douceur qui va bercer volontiers mes nuits, Le portrait fidèle, Lettre à des amis perdus, Saint Antoine, Si mes yeux, j'adore la harpe de Qui marche sur la mer, le dansant un peu jazzy de l'Allemande de Camargue de Bach, et toutes les BO ! 

C'est bien de finir avec Bach, un peu de toi aussi..

Odile. C. (Provence)

 

Merci pour le coffret Cadou. On ne peut que vouloir faire partager autant de beauté et de richesses. Je ne me lasse pas d''écouter autant les mots que la musique. Un mariage plus que réussi !

Maryvonne.T (Bretagne)

Ton Cadou ?

En quelques mots, je trouve que tu sers magnifiquement le texte, en le donnant à écouter tel que je ne saurais pas le lire. Et en démarrant avec Louisfert, on se retrouve en terrain de connaissance, avec un ré-arrangement bien joliment orchestré.
Quelques exemples de ce qui me touche au niveau poétique :
- il y a des baisers coulés dans les paroles (Saison du cœur)
- la bière éclabousse d'or le foyer (L'auberge des 4 routes)
- dans le ciel un enfant pêche les ablettes du soleil , et, je me penche sur tes lèvres, premier fruit de la saison (L'étrange douceur)
- et déjà le soleil gonfle ses étamines (La fleur de l'âge)
- je n'ai besoin pour vous aimer que d'un bruit de pas dans la rue (Avec l'amour)
Et des mélodies qui m'ont tapé dans l'oreille immédiatement ! (avec toute la réserve que mes oreilles méritent à tes yeux ...)
- Poésie la vie entière, spécialement avec son démarrage a capella et les instruments qui arrivent ensuite tout naturellement
- Lettre à des amis perdus, avec de très beaux arrangements
- Si mes yeux, j'aime beaucoup la polyphonie
- Qui marche sur la mer
- Prière d'insérer
Voilà en premières écoutures, cela peut évoluer ensuite ...

Denis. H-B (Rhône-Alpes)

 

Le chant d’un prince en poésie !

Ah ! Les amis, faites-vous plaisir !

Faites-vous ce cadeau royal :

Offrez vous d’écouter le chant tout à l’humaine de ce petit prince de la poésie,

René Guy Cadou,

Porté par les ailes de Bach

Et la voix de l’ami Philippe Forcioli…

Tout est beau dans ce coffret !

Quelle merveille !!!

Jean. L. (Sud Bretagne)

 

Ton Cadou est une œuvre magnifique et aboutie à l'extrême, fidèle au coeur comme à la lettre. J'ai versé des tombereaux de larmes, humé les odeurs de foin, reconnu la même campagne émerveillée où je mets mes pas à présent.

Anne. T. (Vendée)

 

 

Cher Philippe,

Je t'écris aux sons de la partita n°1 sous les doigts de Clara. Le petit matin se fait, tout enfrilosé de brume et les doigts de Clara ont tout juste l'habileté qu'il faut pour égrener leur Bach comme des flocons de paix, comme des graines de patience et d'amour au jour qui vient. Plus de virtuosité serait lourd à entendre dans ces instants fragiles. Cette jeunesse retenue est tout à fait suffisante.

Il me faut te dire les heures magnifiques (je dirais même, tel le duc de Berry, les "très riches heures"!) passées à l'écoute de ton dernier album.

La première écoute se fit en septembre, à l'occasion d'un voyage vers la Bretagne. Je t'épargnerai les menus inconvénients afférents à ce halo de poétique inconscience qui nous enveloppa alors, M. et moi dans ce voyage tels ce radar non évité, ce carrefour mal négocié et l'immense détour ensuivi ou ces larmes qui nous venaient brouillant un peu le paysage.

Et les suivantes furent tout aussi riches en émotions indicibles (ou bien à dire avec des mots que nous ne savons pas), impalpables, fragiles mais fortes comme ces notes de Bach. Oui de la musique, celle des mots de Cadou et de ta voix, cette voix qui chante comme elle dit, qui parle comme elle chante, jusque dans les silences.

Dire ensuite la beauté des arrangements, des accompagnements, la beauté de l'objet CD.

Dire que ma mécréance ne s'interdit pas de célébrer toute cette beauté (bien au contraire).

Petit entracte dans la missive: le téléphone sonne et moi qui ne décroche qu'une fois sur trois ou quatre, je répond et qui qu'est là au bout du fil (le fil de mes pensées sans doute)? Ben, Forcioli bien sûr en chair et os, en voix et voix. Appel mystérieux dans le hasard (bazar?) des choses. Appel bienvenu… Le CD n°1 vient à bout de course et le piano de Clara vibre encore dans le silence de la maison. Il suffit de relancer la machine pour retrouver la douce, la nécessaire émotion.

Merci, cher Philippe pour tout cela.

Pierre et M. C. (Ardèche)

 

Hommage à René Guy Cadou

 Il est de bois, il est de terre,

Il est de ces matins de brume, en lisière de forêt,

Quand j’ouvre ton CD, quand j’ouvre son livre, c’est un univers étrangement calme et familier qui s’offre à moi. Il y a des cris et des larmes, mais c’est avant tout cette douceur, ce chagrin, ce repos qui m’envahit. Il cherche dans le feuillage et la douceur de ton timbre, le sanglot naissant que tu sais dissimuler, je le ressens comme une boule au ventre prête à éclater… Aussi, alors que j’écoute le deuxième CD, les larmes lentement se mettent à couler, rivière lumineuse du texte qui se pose en nous…Ce n’est pas tristesse, mais ce rayonnement diffus qui irradie doucement chacun de ses vers, ce décor qui se cache derrière chacun de ces mots, des sons, des parfums de ma Bretagne natale remontent en filigrane, je vois les champs, ces haies d’avant remembrement, je sens la douceur des après-midis se poser sur ma joue, les dessin des fougères qui s’étire lentement….

Je prétends à la vie,

et ne supporte pas

Qu’on me tienne enfermé,

Dans les pages d’un livre,

 

Hors des mots seulement

Je palpite et je suis

Pareil à cette image

Inconnue de moi-même…

Franck . B. (Rhône-Alpes)

 

Que d'éloges, Philippe! bravo. J'avoue que je n'ai pas tout écouté, pas encore, pas eu le temps(?) ou pas assez convaincu? J'aime les musiques, quand il y en a... Le choix des textes me laisse plus perplexe, mais je réécouterai, promis. Ce côté mystique, moi l'Anar, intégralement, intègrement athée, m'emmerde particulièrement, désolé, ou alors il y en a trop, je ne sais pas, je t'en dirai plus, si tu ne m'en veux pas de ma franchise, qui n'entache en rien cet océan de baume qui caresse tes plages.

Amicalement malgré tout ( quand les blés sont sous la grêle fou qui fait le délicat, fou qui songe à ces querelles ....)

YVES. LC (Provence)

 

 

Cher Philippe,

Que pourrais-je rajouter à ce concert de louanges sinon que j'y adhère de tout coeur ? Le temps m'a un peu prise de court mais je viens enfin de savourer ce long et très doux voyage en "Cadousserie" que tu nous a offert. J'ai bien sûr, sur le bon bois d'une étagère dont se chauffe l'âme de la lectrice, les poèmes et les textes de notre ami, mais cheminer avec toi, vous deux, le long de ces mots fut une merveilleuse promenade que j'ai faite au coin du feu. J'ai retrouvé les couleurs, les senteurs de l'automne, les chemins de la Loire intérieure. Cadou, c'est le poète des sous-bois et de l'enfance. A vous deux, vous trois devrais-je dire, et plus encore, vous avez illuminé les brouillards d'hiver de la Bresse où j'ai posé mes bagages. Et l'amitié avec Max Jacob me parle d'un autre poète, cher à mon cœur,qui lui aussi avait côtoyé un certain "cornet à dés" dans une soupente sous la lumière de la lune.

Merci donc, d'avoir donné de l'ampleur au temps.

Bien à toi.

Viviane M. ( Bourgogne)

Merci pour tous ces disques en forme de Cadou de noël !
Heureux nous fûmes de retrouver ta voix et les textes du poète que nous reçûmes en pleine tête et pleine poitrine !
Tu nous as fait en quelque sorte du Forcadouioli : une pommade poétique qui vaut tous les onguents !!! Bon bout d'an/ et /a l'an que ven...

Jean. D. (Provence)

 

Merci Philippe pour ton œuvre. Nous l'écoutons et réécoutons en reconnaissant que tu contribuais à nous montrer la manifestation du Divin. Tu es un berger. Plus simplement, lors de l'écoute des CD, chacune de nos cellules pétillent comme des bulles de champagne.

Merci pour la beauté que tu mets à la portée des gens simples.

Germaine. R. (Bords de Loire)